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jeudi 2 décembre 2010

Les veilleurs de l'île de Beauté.


De la Giraglia au nord à Pertusato au sud, abordage insolite du
rivage corse.


Mille kilomètres de maquis et de senteurs, éclairés par le souvenir de quelques gardiens du feu.
Au bout d'une nuit de bateau depuis Marseille, c'est lui qui apparaît au petit matin. Premier salut de la Corse, une grande tour blanche cernée de noir sur un rocher animal, de schiste vert serpentine. Une image parfaite qui renversera le coeur des insulaires de retour au pays après les grands exils d'après-guerre. 

La Giraglia, figure de proue septentrionale du cap Corse, gardienne entre la Méditerranée et la mer Tyrrhénienne, reste aujourd'hui encore bouleversante. Le phare, qui se voulait le plus puissant de la Méditerranée, conçu par l'architecte Léonce Reynaud et construit en plus de dix ans (de 1838 à 1848), en pleine mer, dans les conditions qu'on imagine, est une porte rêvée pour aborder cette île mythiquement impénétrable.
Pour la cerner, pourquoi ne pas en faire le tour? Vraiment le tour, au gré des cinq grands phares et des autres plus petits qui la ceinturent de leurs faisceaux. Mille kilomètres de rivages, longtemps boudés par ce peuple de pasteurs, à cause du paludisme, à cause des envahisseurs «barbaresques». Emprunter donc le point de vue de l'envahisseur.

Sud-est. En redescendant la côte orientale jusqu'à Porto-Vecchio, on découvre deux phares.

 Celui de la Chiappa, frère de celui de la Giraglia,


  Celui de Saint-Cyprien (construit en 1890).
 Une délicate petite construction blanche qui semble une chapelle mexicaine, aujourd'hui fichue au bout d'une sorte de «tourist land» pour nouveaux riches, Cala Rossa. Le bout du monde aussi. Au milieu des lentisques et des arbousiers, le petit phare de Saint-Cyprien offre généreusement sa lumière rouge dès la nuit tombée. Symbole dérisoire d'une résistance farouche à ce qui, dans le tourisme, tue l'errance. Dans la maison à côté, Jo, le petit-fils du premier gardien, évoque la jolie coupole de cuivre qui ornait alors la tourelle. La petite loupiote qui subsiste aujourd'hui échauffe le frisson philosophique qui vous prend à grimper l'escalier en colimaçon. Vertigo. La tempête dehors s'est apaisée, le vent a cessé de battre les murs de pierre. La mer gronde encore tout autour. Passer la nuit au phare, c'est comme la passer sur un bateau rassurant. Tout est là pour une vie en autarcie, la cuisine, le salon, la cheminée et même le four à pain. On dit ici que les gardiens étaient tous poètes ou artistes. On en trouve encore quelques traces dans le journal de bord qui était tenu dans chaque phare.

Sud. 
Direction le phare de Pertusato (1844)
 Le point le plus méridional de l'île. 

Au bout d'un sentier muletier qui court le long de la falaise de calcaire, il se dresse sur un promontoire qui domine la Sardaigne, au loin. D'un côté, une lande qui semble d'une mélancolie bretonne, de l'autre, la vue sur Bonifacio. Sa beauté blanche surexposée sous le ciel bleu électrique. Deux contrôleurs ouvrent le phare qui voit soudain surgir des touristes curieux. Ils ont l'habitude. «Il y a une fascination pour les phares», disent-ils. Pierre-Louis et Frédéric, un Breton et un Normand, font découvrir le mécanisme avec amour: «L'optique, composée de lames de cristal et de support de bronze, concentre et relance la lumière. Elle date de l'origine du phare.» Délicatement, Pierre-Louis ouvre la coquille scintillante pour faire découvrir la petite ampoule de 1 000 watts au centre. Dans la tour de verre, la lumière entre de partout, les goélands frôlent les vitres. Chaque phare a sa «carte d'identité» qui permet aux marins de savoir leur position exacte. Pour la Giraglia, c'est un éclat blanc toutes les cinq secondes. Pour Pertusato, deux éclats toutes les dix secondes. Au crépuscule, il faut être là, allongé juste sous la tour, quand les faisceaux se mettent à tourner dans le ciel. A l'abri du grand veilleur de la nuit.
Ouest. 
En remontant vers Ajaccio, on passe le phare de Senetosa, bâtisse blanche au bout d'une pointe. 

Le long chemin qui y mène, depuis la plage de Conca, est semé de myrtes, d'arbousiers et de sangliers. Y demeurent les derniers gardiens de l'île. Plus haut sur la côte Ouest, au bout du golf d'Ajaccio, s'égrènent les îles sanguinaires. Le phare fut dressé en 1845 sur La Grande Sanguine. 



Anciennement «îles sagonnaires», du nom du golf de Sagone, elles sont devenues «sanguinaires» pour les pêcheurs ajacciens qui les découvrent, écarlates au coucher du soleil. En cette fin de saison estivale, les vedettes ne font plus le voyage à l'île. Le pêcheur qui sommeille dans le port fait parfois le trajet, mais aujourd'hui il a envie de parler des phares et surtout des gardiens: «Il faut qu'ils reviennent, pour nous, les pêcheurs, c'était sacrément rassurant.» Pour se rapprocher du phare, on marche alors jusqu'à la pointe de la Parata, dans les effluves de myrtes sauvages, de cistes et de fenouils. De là, au pied d'une des 150 tours génoises cernant l'île, c'est un phare pris dans une délicate épure japonaise qui saisit le voyageur. 
L'itinéraire se boucle alors, en remontant la côte occidentale jusqu'au grand phare de la Rivellata,

 sur une presqu'île escarpée. Pour y parvenir, sept kilomètres de marche entre le golf de Calvi et les villages de Balagne. La légende dit que Christophe Colomb serait né tout près d'ici.

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Bastia





Le vieux port de Bastia

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Coeur historique de la cité, le Vieux port de Bastia, accueille également un port de Plaisance.

Une balade jusqu'à la jetée du Dragon qui fut édifiée au XIXème siècle s'impose pour contempler la vue. On peut y apercevoir par beaux temps l'archipel Toscan : l'île d'Elbe, Capraïa et Monte Cristo.

La place Saint Nicolas
Idéal pour boire un café en contemplant la statue de Napoléon Ier. Carrefour incontournable de Bastia, la place saint Nicolas héberge aussi l'office du tourisme, ainsi que de nombreux cafés.
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http://www.bastia-tourisme.com/





St Florent

St Florent:

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Construit à fleur d'eau au fond d'un des plus beaux golfes de méditerranée, Saint Florent bénéficie d'une position géograhique de premier ordre de par la desserte aérienne et maritime de Bastia située à 20 km.

Entre ciel et mer, jet ski, planches à voile, parapente, randonnées pédestres, pétanque,...


http://www.corsica-saintflorent.com/index.php


Calvi


La citadelle de Calvi

Qui va à Calvi tombe forcément à un moment ou un autre devant sa citadelle ! En effet, difficile de râter cette très imposante construction à fleur d'eau, bâtie sur un amas rocheux. C'est un très beau monument aux formes sobres, rigoureuse et qui semble pourtant empreinte d'un certain romantisme. Elle se fond parfaitement dans le décor, et se marie à merveille aux couleurs des roches, à celles du ciel et de la méditerrannée ! C'en devient presqu'étonnant pour un monument militaire !


La citadelle a été construite au 15e siècle par les italiens et selon les preceptes génois d'usage ! A l'époque, c'est sans doute l'une des mieux conservé du bassin méditerranéen ! A l'itnérieur on trouve aujourd'hui des petites habitations toutes collées les unes aux autres, des ruelles étroites et pleines de charmes ainsi qu'une église magnifique : l'Eglise Jean Baptiste !


Train côtier

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En prenant le petit train côtier qui conduit en été de Calvi à l'Ile Rousse, il est possible de s'arrêter à Algajola le long de la plage d'Aregno. A environ 500 m se trouve une carrière abandonnée de granit rose et jaune. Mais arrêt obligatoire à la fabuleuse plage de Ste Restitude, il ya un peu d'escalade pour y arriver mais ca vaut le coup! Vue sur les montagnes environnantes et la citadelle de Calvi.
Un conseil aussi: faire attention aux horaires de train de retour, ils ne passent pas regulierement.

Plage d'Algajola
Ce petit village est très mignon....la plage est superbe, idéal pour faire la crêpe sur le sable, barboter ou faire du jet....de la planche à voile même! Envie de prendre du bon temps sur une jolie plage? Algajola vous comblera...


http://www.balagne-corsica.com/page.php?idpage=165

Corte

Corte
Corte la belliqueuse est une merveille de pittoresque, une des perles de la Corse." Ces lignes, extraites d'un ouvrage de 1937, sont au diapason de l'enthousiasme qu'a toujours suscité chez les voyageurs la cité ancrée à flanc de montagne, par niveaux successifs. Comme si ses bâtisseurs s'étaient inspirés des cultures en terrasses de leurs voisins paysans pour imaginer ce labyrinthe de venelles et d'escaliers qui ouvrent sur des placettes tranquilles, ces porches obscurs et frais, ces rues bordées de hautes maisons de pierre aux façades percées de fenêtres à jalousies.Au coeur géographique de l'île, à la rencontre des trois vallées du Tavignano, de la Restonica et de l'Orta, elle est un verrou sur le passage est-ouest, à travers l'épine dorsale montagneuse.Sa vocation militaire était donc évidente. Aujourd'hui comme hier, la citadelle est la vedette de la cité : ses visiteurs ont toujours été bluffés par le vertigineux "nid d'aigle" du XVe siècle, en équilibre sur la pointe d'un éperon rocheux, qui s'élève comme une falaise verticale et étroite au-dessus de la ville. Ce fortin de légende se visite toujours. Après leur victoire de 1769 contre Paoli, les Français l'ont entouré de casernes, de murailles, et d'un glacis à la Vauban. C'est dans cet ensemble que le musée de Corte trouvera sa place, à une portée de fusil du nid d'aigle.

Porto-Vecchio


Falaises, plages, criques, autant de paysages enchanteurs dont les heureux visiteurs de Porto-Vecchio profiteront. Découvrez la Corse par son artisanat - Porto-Vecchio en est la capitale - et par sa gastronomie où charcuterie, vins et fromages sont au rendez-vous. Propices à la flânerie, les ruelles pittoresques et les passages voûtés vous offriront une promenade-détente idéale après un bon repas corse. Cette ville et sa région raviront également les sportifs : ski nautique, plongée, escalade ou encore rafting vous sont proposés dans des sites exceptionnels!


Vie locale

Port de plaisance. Station balnéaire et centre touristique en plein développement. Marché : dim. matin. Foire, fête et procession 24 juin. Fête folklorique du Luddaredu : 31 juill. Fersival de l'humour : mai. Importants équipements touristiques et de loisirs, village de vacances*, camps de naturistes, campings. Tous les sports nautiques ; clubs hippiques et hippodrome ; associations sportives : pêche, chasse. Golf de Lezza : 6 trous compacts. Nombreuses excursions* et promenades. Artisanat créateur de la Corsicada
artisan coutelier, taillerie de corail... Office de tourisme.

http://www.ot-portovecchio.com/Fr/

Ajaccio

Ajaccio, comme le montre sa réputation, sait charmer ses visiteurs par sa lumière et son histoire. Chaque ruelle, chaque église, rappelle le souvenir de Napoléon Bonaparte. Visitez la Cathédrale et la Chapelle Impériale, et profitez des marchés colorés qui émoustillent les papilles. A ne pas rater également, le Musée Fesch, gardien de la plus belle collection de peintures primitives italiennes après celle du Musée du Louvre!
Musée Fesch à Ajaccio


Vie locale

Station climatique d'été* et d'hiver, microclimat tempéré. Ports de plaisance Charles Ornano, Tino Rossi. Marché : quotidien. Marché aux puces : dim. matin. Foire aux fleurs : en août. 18 mars : fête de Notre-Dame-de-la-Miséricorde, procession, illuminations. Vendredi Saint : procession à travers la ville. Veillée pascale : réunion autour du feu de bois qui sert à allumer la flamme pascale et bénédiction du feu. 2 mai : foire commerciale. 5 mai ; messe anniversaire de la mort de Napoléon Ier à la chapelle impériale. Carnaval : en mai. 25 mai foire de la Saint-Pancrace (3 jours). 2 juin : fête de saint Erasme, patron des pêcheurs et procession et bénédiction de la mer. 23-24 juin : fête de la Saint-Jean. Fin juin : 3 journées du Festival Telebedeciné. 24 juill. : fête du livre corse. Journée des artisans : en juill. Festival international de musique des Milleli : 2ème quinzaine juill. 15 août : anniversaire de la naissance de Napoléon, cérémonie religieuse, festivités diverses. Animations de rue : vendredi soir en juill. et août. Aéroport de Campo dell'Oro : aéro-club. Casino municipal.

http://www.magiclub.com/magiclub/visuals/corse_ajaccio_residence_les_sanguinaires_3.jpg

Plages de sable aménagées. Tous les sports nautiques et loisirs balnéaires, école de plongée : sociétés sportives, stade; chasse, pêche ; centre équestre, champ de courses. Golf de Sperone. Campings. Village de vacances de Capitello. Vie associative importante sportive, de loisirs et socioculturelle (développement du tourisme, folklore, peintres corses). Artisanat créateur actif. Office de tourisme.avec la "Corsicada".

http://www.ajaccio-tourisme.com/fr/

Musées

  • Salon napoléonien au 1er étage de l'hôtel-de-ville : tableaux, documents, souvenirs, meubles.
  • Musée national de la Maison Bonaparte : mobilier, portraits, autographes, armes.
  • Musée du palais Fesch, une des plus importantes collections françaises des écoles italiennes du 14ème au 19ème (oeuvres de Botticelli, Tura, Le Titien, Véronese, Canaletto.).
  • Musée privé du Capitellu, 18 bd Danielle-Casanova : histoire d'Ajaccio.
  • Musée A Bandera : musée d'histoire corse et méditerranéenne.
  • Bibliothèque fondée en 1800, palais Fesch, plus de 50000 volumes.